TONY MOULAÏ

C'est à l'âge de 7 ans que je pris ma première licence sportive. J'ai pratiqué le football jusqu'à 14ans. En parallèle, je jouais au handball à l'UNSS. Et c'est en arrivant au lycée que j'allais assouvir un besoin d'effort individuel. J'arrête donc les sports collectif pour prendre une licence de triathlon, puis de natation, de cyclisme et d'athlétisme. Pendant plusieurs années, je cumulais donc ces 4 licences!

Ma dernière licence de triathlon date de 2016, mais il n'est pas exclu de je retourne à mes premières amours...

Après ma carrière de triathlon, c'est tout naturellement que je suis passé au trail. Habitant au pied du Vercors, j'étais magnétisé par la verticalité de ses falaises et gorges calcaires, tout autant d'ailleurs que par son attrait historique, à-travers le symbole de liberté et de résistance que revêt le massif.

Associé au sport de compétition où je retrouve les valeurs du dépassement de soi, de la préparartion à un objectif, et à l'incertitude que celui-ce procure, je peux affirmer aujourd'hui que le trail est précisemment le sport qui couvre mes besoins.

Mes meilleurs souvenirs concernent essentiellement le triathlon puisqu'après 10 ans en équipe de France, mes podiums en coupe du monde (New-Plymouth 2006, Lorient 2008 et Tongyeong 2013), et surtout mon podium au championnat d'Europe 2008 à Lisbonne qui m'ouvre les portes de la qualification olympique de Pékin.

Lorsque la meteo est clémente, je cours 6,7 fois et roule 2 fois par semaine. A cela, j'essaie d'ajouter une séance d'abdos gainage. Soit entre 8 et 14h d'entrainement.

Après une carrière de haut niveau, on adopte forcément une hygiène alimentaire relativement saine. Je ne suis pas de ces anciens sportifs professionnels, qui, rassasiés de sport, prennent 10 kg dans l'année. J'aime la bonne nourriture, sa diversité et les avantages qu'elle procure à mon organisme. Il en va de ma vie personnelle comme de ma vie sportive. Lorsqu'on fait du sport, l'organisme est soumis à un stress qu'il convient d'atténuer. Les produits énergétiques consommés avec tact, sont aussi importants à mon sens, que la nourriture consommée pendant mes repas.

Ce que j'apprécie chez Isostar, c'est son ouverture au niveau des sports visés. Venant d'un autre sport que le trail, je suis curieux de connaitre les problématiques rencontrées par des sportifs d'autres horizons. Grace à ce partenariat, je garde le contact avec les triathlètes, les cyclistes...

Outre cette couverture multi-disciplinaires, j'ai trouvé au sein du team des athlètes plus expérimentés, qui m'ont initié à l'ultra-trail. Toutes les problématiques de ce sport (alimentation, timing des ravitaillements, choix du matériel, gestion des entrainements longs, préparation du sac de course...) m'étaient inconnues jusqu'alors.

Et puis, il y a forcément l'ambiance de groupe! Les affinités sont désormais le ciment d'une équipe dont je ne peux me passer. Et d'autant plus, malgré ce que l'on pourrait croire, parce que nous pratiquons un sport individuel.

Cyclisme tout au long de l'année. L'hiver, ski alpin couplé au ski de randonnée, mais en mode rando. Skating en mode énervé par contre.

Je suis un coureur polyvalent, doté d'une bonne vitesse de base. J'aime donc les parcours diversifiés avec des parties roulantes. Le 100% montagneux, avec des montées très pentues ne me conviennent pas particulièrement.

Au niveau du temps, j'aime les efforts de 1h à 4h. Je dois encore progresser pour être performant au delà de 5h, mais c'est tout l'intérêt de ce sport où je reste encore un novice, venant juste de finir ma 3eme année.