Sacha Devillaz

Je suis né à Chamonix Mont-Blanc et j'ai grandi à Vallorcine, un petit village de montagne dont mes ancêtres en sont les premiers habitants. J'ai évolué depuis toujours dans un cadre purement montagnard. Plutôt manuel qu'intellectuel, j'ai fait des études de menuiserie et charpente, métier que j'exerce depuis une dizaine d'année. L'hiver, je suis moniteur de ski alpin, fond et télémark. Premièrement, Je suis passionné par mon métier, le travail du bois et d'être perché en hauteur sur des toits, toujours en extérieur. Toutes mes passions ont un lien avec la montagne sous toutes ses formes, j'en suis passionné, j'essaie d'y passer le maximum de mon temps libre, skier, grimper, marcher, courir...

J'ai été initié dès mon plus jeune âge par mes parents aux pratiques de la montagne, escalade, marche, ski, alpinisme… J'ai commencé le ski de fond licencié au Club des Sports d'Argentière à l'âge de 4 ans. J'ai ensuite intégré à 14 ans pendant cinq années le groupe régional du Comité Mont-Blanc, participant et des compétitions de niveau nationale et internationale. Régulièrement classé dans les 10 premiers nationaux, quelques podium et champion de France de KO Sprint. J'ai arrêté le haut-niveau en ski de fond dès mon entrée en catégorie Senior et me suis tourné vers la longue distance (Transjurassienne, Vasaloppet…) et le Trail sans grande prétention. Et finalement, il s'est avéré que je n'étais pas trop mauvais, j'ai décidé dès lors de m'investir dans cette discipline.

La course à pied faisait partie de mon entraînement estival à la saison d'hiver. J'ai toujours couru déjà petit. J'aime beaucoup cette discipline, sa simplicité, il suffit juste d'une paire de basket et on va où l'on veut (dans la limite du possible bien sûr). Le trail représente tout ce que j'aime, l'effort, le dépassement de soi et la liberté.

En ski de fond en 2012, j'ai terminé deuxième du challenge Ultratrans (Transju'classic 50km + Transjurassienne 76km). Deux jours très dur avec beaucoup de vent et des températures de -25°C. J'en avais tellement bavé et serré les dents que quand j'ai sût que j'étais deuxième j'ai pleuré, c'est la seule fois que cela m'est arrivé.

Cela dépend du planning d'entrainement de mon entraineur Christophe Malardé, si je suis dans une semaine plus axée sur le volume, la vitesse ou la récupération. Les types de séances et les terrains sont très variés. En général, cela représente entre cinq à sept sorties par semaine allant jusqu'à plus de 120km et pas mal de dénivelé bien sûr, je n'ai pas trop le choix là où j'habite. En semaine, je vais le plus souvent courir après le travail à 18h30, je rentre souvent chez moi après 20h. Cela fait de grosses journées mais j'y trouve un certain équilibre, cela forge le mental de partir faire une séance après une bonne journée de charpente.

Je dirais que la nutrition occupe une place importante dans ma pratique d'un sport à haut-niveau mais pas dans ma vie. J'essaie d'y trouver un juste milieu, celui qui me permet d'avoir une alimentation saine et équilibrée en me faisant plaisir sans tomber dans l'excès et la désocialisation. Je ne fais pas de régime sans-Gluten, je ne prends pas de compléments alimentaires et tout va bien.

Bien se ravitailler et bien boire pendant un effort à l'entraînement comme en compétition est tout simplement primordial. Isostar met à disposition des produits efficaces, de qualités et variés. Le principal est de trouver ceux qui nous correspondent le mieux, c'est un aspect de la compétition difficile à maitriser. En ce qui me concerne, avec Isostar, j'y trouve des produits qui me plaisent et me correspondent que je peux facilement manger et digérer à l'effort et rester productif.

Le ski de fond (compétitions longues distances), le télémark, le ski alpin, le monoski, l'escalade, alpinisme...

Je ne sais pas, je n'y pense pas mais je ne l'envisage déjà pas sans efforts ni montagnes. Avec Jonas Devouassoux (équipe de France de Skicross) on a toujours dit qu'à la fin de nos carrières respectives ont iraient faire l'Iron Man de l'Enfer du Norse, la course la plus difficile du monde. Après ça peut-être que je m'achèterais une canne à pêche et un jeu de boules de pétanque.

Mon premier jour de stagiaire menuisier en entreprise j'ai cassé trois fenêtres et deux portes qui venaient d'être finies d'un coup sans faire exprès. Cela date déjà mais je ne pourrais jamais l'oublier, je ne savais plus où me mettre...

Team Salomon France

Team Chamonix Mont-Blanc

« C'est la gagne ou l'hôpital » (à prendre au second degré)

12ème aux Championnats du Monde de Skyrunning format Ultra en 2014